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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 09:39

Voilà.

Les 366 jours de l'année 2012 ont été "couverts".

Le projet est terminé. Ce blog est donc définitivement clos.

Vous pouvez revoir les photos "en continu" à l'adresse

http://www.dailymotion.com/video/x16xoqi_tantvaletemps_creation

Quant aux textes et aux commentaires, tant qu'overblog voudra bien les laisser en ligne, ils seront accessibles.

A moins qu'un jour un éditeur un peu fou...

 

Merci à celles et ceux qui ont suivi cette aventure, qui ont pris le temps d'un commentaire.

 

Tant va le temps qu'à la fin...

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 08:17

1204.jpgDans quelques heures on foulera l'herbe de la prairie et non plus le bitume ou le ciment. Dans quelques heures on aura quitté la foule, il faudra chercher silhouette humaine dans le paysage, attendre un passage furtif. Dans quelques heures le volume sonore  ambiant aura baissé, se sera apaisé. La bête est là, au repos. Elle n'est ni nostalgique, ni impatiente. Elle se prépare juste à son rôle de trait d'union.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 19:22

1203.jpgLundi matin. Il pleut sur la ville. Les camions de livraison ont repris leur ballet. On marche vite sur les trottoirs. L'appareil photographique joue avec les lumières, bleuit et américanise la nuit qui s'achève, haloïse les lampadaires, anonyme les silhouette dans le flou. C'est beau aussi le matin, une ville.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 09:16

1202.jpgPetit matin dominical. L'urbain fait la pause. Volume sonore au minimum. Pas de camions de livraison. Pas de voitures ni de motos. Les bus espacent leurs passages. Seules les boutiques signent discrètement leur activité au néon. Croissants chauds et jus d'orange. Les guirlandes de fête, elles, ne s'allumeront que ce soir. Il est bien plus de 5 heures, et Paris sommeille encore. 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:17

1201.jpgEn sortant du métro, un terrain vague, ancienne usine partiellement détruite. Cette année des bâches recouvrent les grillages. Comme si on avait quelque chose à cacher. Habituellement, quand une banque ou un magasin entreprend des travaux, elle recouvre les bâches de son chantier de publicités, de photos à prétention culturelle, ou  d'annonces putassières "ici, bientôt...". Là, rien. Juste des bâches vertes qui bâillent. Dans ce bâillement se dévoile ce que l'on veut cacher, qui s'appelle tout simplement la misère. Tout près on vend des livres pour enfants. Certains l'évoquent, cette misère. Elle est présentable sur papier glacé. Pas dans sa réalité. 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:37

1130.jpgVerre, métal, béton. Écrin pour du papier. L'œil du photographe se concentre sur les lignes, se laisse séduire par les rythmes, les ruptures et les continuités. Oubliée la ville périphérique. Un autre univers émerge et fascine. L'architecture est langage. Le langage est architecture. L'humain les arpente, l'un comme l'autre. Ils sont son quotidien et sa mémoire.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 10:51

1121.jpgC'est un campus universitaire. Invité pour la journée. Vous n'en connaîtrez que la claustrographie d'un amphi. Sauf pendant la pause méridienne. La photo sera indispensable à votre souvenir : architecture sans âme, arbres élagués sans imagination. Ici on forme les élites, dans le vulgaire et le médiocre. Education de masse, environnement de masse. Le mot "masse" aussi a 5 lettres.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 09:59

1031.jpgOn sort du véhicule un peu hébété par le confinement de l'habitacle, le lâcher prise du passager ou la tension du conducteur. C'est l'heure où même les ombres sont à l'horizontale. On se retrouve dans un no man's land, entre espace mouvant et espace immobile. La maîtrise des premiers pas est incertaine. Il faut quelques secondes pour reconnecter, retrouver les repères, se familiariser avec la géographie des lieux. On balaie du regard les véhicules, les bâtiments, l'origine de dangers potentiels. Et l'on pare au plus pressé, biologique le plus souvent : itinéraire vers les toilettes ou le distributeur de café. Les voix sont pâteuses, les gueules fatiguées. La nuit a été longue, le jour le sera aussi. On vit à l'ère de l'autoroute.

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 10:01

1016bRapidement, entre la sortie de métro et la salle de réunion. Paysage en gris, du ciel au bitume. Rue déserte, pas plus de voiture que de vélo. C'est ça aussi une capitale par un matin pluvieux d'octobre. Ça prend les vents comme partout ailleurs, les feuilles tombent des arbres comme partout ailleurs, et sur le chemin du bureau ou de l'atelier on brasse ses peines et ses joies, ses souvenirs et ses projets.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 08:17

1011.jpgQuand tu ouvres les yeux sur le nouveau jour ton horizon est étroit. Matière plastique encadrant un écran muet. Tu es prisonnier, coincé dans un espace trop étroit. Tes épaules, tes hanches et tes cuisses te le rappellent douloureusement. Un grondement continu et oppressant occupe tout l'espace sonore. Les autres somnolent ou s'y essaient. Mais il faut bien que tu survives. On t'apporte alors le kit. Les nutritionnistes ont frappé : tu auras droit aux nutriments dont ton corps a besoin, lui qui n'est considéré que comme une moyenne arythmétique. Vu que les goûts et les couleurs ça se discute,on te distribue du blanc et de l'insipide. Certifié conforme, et en plus pas cher. Rentabilisation maximale : économique, ergonomique, calorique. 

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