Matin d'après l'orage. Il reste quelque chose de la fureur de la nuit dans l'apaisement tendu de la nature. Cette crispation de la végétation, comme s'est crispée la peau dans la fraîcheur gorgée d'humidité. Cette dureté dans les verts les plus sombres. Cette violence crue dans ceux de la prairie. Comme une vigilance face aux éléments. Il faudra toute l'énergie du soleil pour détendre le paysage.