Jour 75

Capturer le jour avant qu'il n'impose sa puissance. Saisir ce moment de fragilité fugace d'avant lever. Suspendre le temps à une maille de la grande toile. Le jour n'a que faire de mon agitation de fourmi, de mes prétentions ridicules. Je sais. Mais moi aussi j'ai d'autres occupations.

Si petit sur ta planète

Homme pour qui te prends-tu ?

Faut-il que les dieux soient bêtes

pour compter sur tes vertus...

Xavier Bouguenec, mis en musique et chanté par Christian Berjon, Belle la vie !, SOC & FOC, 1997.

Comments

[Topa]

On joue les prolongations au salon ou quoi ?...
(Oui, on est en manque !...)

[Claude Burneau]

Oui, petite prolongation, mais pas au salon... Une balade d'avant-gare pour saluer Baudelaire, Gainsbourg, Noiret, Sartre et Beauvoir, et pour un instant d'émotion devant Le baiser
de Brancusi.

[grapheus tis]

N'y aurait-il donc point de prairie, Porte de Versailles ?

[Claude Burneau]

Quinze jours après le salon de l'agriculture, la prairie est devenue moquette rouge.

[christian]

Tu sais bien que Xavier ne consulte jamais internet. C'est donc pour les initiés que tu as cité cet extrait de "Toi, l'homme" de notre ami Bouguenec.

[Claude Burneau]

On a cité de nombreuses personnes dans ce blog qui ne consultent jamais Internet, d'Homère à Lucien Jerphagnon... Mais eux ils ont une bonne raison de ne pas être connectés. Quoi que... peut-être
le sont ils, à leur manière.

[Cristophe]

Tu as ton billet de train pour Paris ?

[Claude Burneau]

Le billet de train est incompatible avec le billet quotidien bocager. Interruption programmée.