27 février 2012
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08:30
Là, devant le vert de la prairie, au moment d'appuyer sur le déclencheur, j'ai en tête une mélodie qui me fait encore frissonner. Je ne l'avais pas entendue depuis longtemps, cette chanson. Et puis hier après-midi, je l'ai retrouvée, redécouverte, en découvrant la talentueuse Katrin' Waldteufel. Ma mémoire avait associé cette mélodie au vieux Léo, au point que j'en avais oublié que les paroles sont d'Aragon. J'avais le souvenir d'un nappage de cordes dans la puissance et la force. J'ai découvert la force fragile d'un violoncelle. Une voix féminine pour dire la tragédie. Ça n'a rien à voir avec les herbes vendéennes, et pourtant ce matin ça s'impose. Peut-être la concordance du temps, un presqu'anniversaire ? Mais surtout la belle fraternité d'un thème, de paroles et d'une musique pour le porter.
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Il faudrait plus souvent écouter L'affiche rouge.