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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 09:29

0102.jpgVingt-quatre heures de pluie, d'averses, de bruine, de crachin, en poitevin de guenasse, de fenasse, de brumasse... Vingt-quatre heures sans soleil. De quoi mettre le moral dans les chaussettes. Affirmer que sans soleil le moral en prend un coup est un lieu commun. Notre civilisation n'accepte plus la pluie, la considére comme un obstacle à l'agitation quotidienne... Ingratitude des hommes sous les latitudes qui ont le privilège de connaître l'averse. Sous d'autres contrées, on la prie. Ici le soleil est dieu. D'Amon-Rê au Christ en majesté rayonnant de lumière. On lui offre des corps sur les sables d'août. Jour sans soleil, jour libéré de ce dieu. Jour sans dieu, avec la pluie et le vent comme seul maître. Jour de pluie, jour qui remet l'humain à sa juste place, et tant pis s'il le paie de quelques éternuements. D'ailleurs, observez une personne qui éternue. Voyez comme elle ploie la nuque vers la terre. Hommage. Mais brièvement, pour relever le front dans l'instant. Pas de soumission dans l'éternuement.

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commentaires

J
pendant au merveilleux "l'éternité est inutile" de Pierre Autin-Grenier, voilà "l'éternuement est utile" de Claude Burneau. essentiel!
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C
<br /> <br /> et puis dans éternuer il y a à la fois éther et nuée, ça frôle le pléonasme.<br /> <br /> <br /> <br />