C'est toujours la même chose avec les oiseaux. Le moindre bruit les effarouche. Ce matin elles étaient deux tourterelles qui picoraient à l'abri de la haie, côté prairie. Elles ne m'ont entendu qu'au dernier moment, mais elles m'ont entendu avant que je les ai vues. Ce que j'ai entendu, enclanchant mon appareil photos, ce fut le froissement de leur envol, le battement de leurs ailes en prenant vitesse et hauteur. Elles ne seront que quelques pixels dans le ciel de la photo du jour. Mais pour moi ce 175e matin restera celui de l'envol des tourterelles.